Remise en cause de la liberté d’association, astreintes judiciaires, huissiers devant les piquets de grève, arrestations administratives, écoutes téléphoniques… Les mouvements sociaux, particulièrement les syndicats, sont de plus en plus confrontés à la répression policière et judiciaire.
Décrits comme « déviants », « irresponsables » voire « criminels », ces mouvements sociaux sont également victimes d’une stigmatisation médiatique, résultat de 30 ans de « rouleau compresseur » libéral.

Par un terrible retournement de sens, les principales victimes du système capitaliste (salariés en lutte, demandeurs d’emploi qui se mobilisent, sans-papiers…) deviennent aujourd’hui les agitateurs, les dangereux délinquants à sanctionner et museler de toute urgence.

Le CEPAG vous propose d’analyser ce phénomène de « criminalisation » des mouvements sociaux et de voir en quoi il fait partie intégrante d’une stratégie délibérée qui menace notre système démo-cratique, belge mais aussi européen. Une stratégie qui s’attaque au combat, légitime, de ceux qui refusent l’appauvrissement des peuples, la dérégulation du marché du travail et le tout-au-capital.

Intervenants :

  • Louis-Marie Barnier, sociologue et syndicaliste, membre du réseau français Copernic et de l’Observatoire de la répression et de la discrimination syndicales
  • Olivier Stein, avocat au cabinet Progresslaw
  • Céline Moreau, responsable des Jeunes FGTB

Les séminaires d’actualité du Cepag ont lieu de 9h30 à 12h30 à l’Espace Solidarité - rue de Namur 47 - 5000 Beez

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