
« Ah non ! Pas encore la Sixième Réforme de l’Etat ! Y’en a marre ! » Voilà un point de vue largement partagé par le citoyen. Mais comment pourrait-on lui en vouloir ?
Entre juin 2010, date des dernières élections fédérales et l’été 2013, date de la sortie de la nouvelle Loi de Financement (pas de panique, on va vous expliquer de quoi il s’agit !), il n’y a pas eu un jour sans que les médias nous abreuvent de tel ou tel « transfert de compétences » ou autre « autonomie fiscale »… Sans compter le grand retour de personnalités religieuses, plus ou moins oubliées, telles que Saint Quentin ou encore Sainte Emilie.
Par un curieux raccourci médiatique et politique, peu ou pas d’explications compréhensibles furent données quant aux différentes étapes d’un processus de décentralisation qui fut institutionnellement enclenché il y a plus de 40 ans (ça aussi, on va vous en parler).
Il ne faut pas être grand constitutionnaliste pour comprendre qu’une Sixième Réforme en a nécessité cinq autres auparavant. Ces dernières également ne furent pas ou peu explicitées. Or, derrière une complexité réelle, des enjeux relativement lisibles sont à l’oeuvre. Les comprendre permet alors de ne plus considérer les grands changements institutionnels comme des évènements hors de la réalité mais bien comme des facteurs déterminants de notre quotidien. Allocations familiales, marché de l’emploi, soins de santé… touchent tout le monde.
Donc, la Sixième Réforme de l’Etat, vous n’y échapperez pas !
Laurent D'Altoe, formateur au CEPAG, a conçu cet outil pédagogique comme un véritable "guide de survie" à destination des travailleuses et travailleurs qui suivent la formation « 6ème Réforme de l’Etat » du CEPAG.