Pour mesurer la bonne – ou mauvaise – santé économique d’un pays c’est le fameux « Produit Intérieur Brut » (PIB) qui est la référence. Cette somme des « valeurs ajoutées réalisées par les branches d’activité à l’intérieur d’un pays » sert aujourd’hui de base pour imposer les mesures d’austérité aux « mauvais élèves » de l’Union européenne.
Mais ce concept économique, érigé en dogme intangible, reste éminemment subjectif. Il n’intègre, par exemple, pas des données essentielles telles que : l’empreinte écologique, les inégalités sociales ou encore le degré de bien-être des populations. Il demeure donc un instrument au service de la politique néolibérale.
Pour en débattre :
- Bruno Bauraind : Chercheur et animateur au Gresea, coordinateur du réseau Econosphères (www.econospheres.be).
- Isabelle Cassiers : professeure d’économie à l’UCL et chercheuse qualifiée du FNRS. Economiste engagée, elle participe à la réflexion sur le développement sociétal.
- Eric De Ruest : réalisateur et ancien chargé de communication pour le CADTM. Il a coordonné le groupe de recherche sur la dette écologique qui est à l’origine du livre « La dette cachée de l’économie » (Ed. Les Liens qui Libèrent, 2014).
- Renaud Duterme : enseignant en géographie, auteur de « Rwanda. Une Histoire volée » (Ed. Tribord, 2013). Co-auteur de « La dette cachée de l’économie ».
Les séminaires d’actualité du Cepag ont lieu de 9h30 à 12h30 à l’Espace Solidarité – rue de Namur 47 – 5000 Beez.
Inscriptions : cepagcepag [dot] be