
Les procédures d’évaluation et d’auto-évaluation prennent une place de plus en plus importante sur les lieux de travail. Présentés comme « modernes » et « efficaces », ces méthodes se sont répandues au sein du secteur privé mais également dans les services publics et le secteur non-marchand.
La généralisation de ces procédures n’est pourtant pas sans conséquences sur l’accomplissement des missions, la qualité du travail et du service à l’usager. Pour les travailleuses et travailleurs, les implications sont également nombreuses : mise en place de procédures de contrôle, détérioration des conditions de travail, augmentation du stress et de la charge de travail…
Ce colloque sera l’occasion de faire le point sur l’évaluation et sa place dans les nouveaux modes d’organisation du travail, particulièrement dans les services publics et le secteur non-marchand. Plusieurs travailleurs témoigneront de la réalité de terrain et de l’application de ces méthodes dans leur travail quotidien.
Plus largement, nous réfléchirons ensemble aux conséquences de la généralisation de ces pratiques sur notre modèle démocratique et ses valeurs.
Programme
9h00 : Accueil
09h30 : Introduction
Anne-Marie Andrusyszyn, directrice du CEPAG
09h40 : Evaluation, exploitation, émancipation.
Nicolas Latteur, formateur au CEPAG, auteur de « Le travail, une question politique ».
10h25 : L’évaluation sur le terrain, conséquences concrètes…
Témoignages et débat :
- Travail social : Sébastien Gratoir, professeur IESSID et membre du collectif Ecole en colère
- Secteur médical : Marina Libertiaux, coordinatrice de soins.
- Enseignement : Christiane Cornet, Secrétaire générale de l'Interrégionale Wallonne CGSP enseignement.
11h20 : Pause - Stand
11h45 : Les conditions de liberté et d’égalité dans les pratiques d’évaluation.
Jean Blairon, directeur de l’asbl RTA (Réalisation – Téléformation – Animation)
12h30 : Conclusions et débat
13h00 : Verre de l’amitié