"Une majorité de Belges considère le droit de protester comme un droit essentiel dans une société saine. C’est ce que révélait ce 17 juin un sondage Amnesty-IPSOS. La veille, l’institut fédéral des Droits humains expliquait combien, pourtant, ce droit de protester était mis sous pression en Belgique. En témoignent les récentes répressions policières qui ont touché les rassemblements pacifiques en soutien au peuple palestinien, sous prétexte qu’ils n’avaient pas obtenu d’autorisation. Or, le droit international est explicite : l’autorisation n’est pas une obligation pour exercer un droit essentiel de manière pacifique."

L’accord du gouvernement Arizona fait planer de sérieuses menaces sur le droit de protester : retour sur la table de l'interdiction judiciaire de manifester à certaines personnes, une surveillance accrue via des caméras intelligentes , un renforcement du système arbitraire des sanctions administratives communales (SAC), une volonté affichée de remettre en question le droit de grève.

Face à ces attaques, la société civile s’organise. La coalition "Droit de protester", réunissant syndicats et associations (FGTB, CSC, Cepag, Amnesty, Greenpeace, Ligue des droits humains…), tire la sonnette d’alarme.

  • Les droits sociaux ne sont pas des privilèges : ils ont été conquis par la lutte.
  • Manifester, faire grève, s’exprimer librement ne doivent jamais devenir des délits.
  • Une démocratie sans contestation, c’est une démocratie en danger.

Restons vigilants, informés et mobilisés !

Rejoignez la coalition ou partagez ce message pour défendre nos droits fondamentaux.

Le texte de la carte blanche de la coalition "Droit de protester" dont fait partie le CEPAG : ici

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