La Suisse se ferme à l’immigration, les partis nationalistes montrent du doigt l’étranger, les partis sociaux démocrates sont frileux à l’intégration autre qu’européenne.
À la veille d’élections, il est de bon ton de renforcer les discours populistes.
L’immigré serait la cause de toutes les misères sociales, de toutes les économies en déliquescence.
Les élus palabrent et se donnent contenance en contrôles, en règles, en sur-contrôles et en sur-règles, éjectant, expulsant à tout va ce qui fait tache dans le décor rassurant du néolibéralisme.