Il était une fois, dans une Union pas si lointaine que ça, des institutions non-élues démocratiquement. Ces dernières, parmi lesquelles la très célèbre fée Commission, avaient décidé que leurs fidèles destriers, les Etat-membres, leur devaient allégeance et fidélité sans bornes… Même au détriment de la population.

Hier soir, les trois chaînes de radio-télévision publique grecque ERT ont cessé d’émettre. Un écran noir imposé arbitrairement par le gouvernement. Sans aucune concertation. Sans le moindre débat parlementaire.

Les prétextes invoqués – manque de transparence et coût excessif – ne trompent personne. Il s’agit d’une nouvelle attaque contre le peuple grec, une nouvelle coupe budgétaire, doublée d’une véritable censure, exigée par la Troïka.

Vous aussi, interpellez les parlementaires [1] pour qu'ils s'opposent au Traité budgétaire européen en signant le courrier ici

Dans les prochains jours, dans les prochaines semaines, les Parlementaires du pays (fédéraux, régionaux, communautaires) sont appelés à voter la ratification du « Traité sur la Stabilité, la Coordination et la Gouvernance économique européenne » (TSCG).

En 1996, la Grande-Bretagne privatise son service public ferroviaire. Conséquences immédiates : augmentation des tarifs, suppression d’emplois en masse et multiplication d’accidents mortels.
Une tendance à la dérégulation qui s’est ensuite diffusée dans toute l’Europe, sous la houlette de directives européennes entièrement dévouées aux marchés.

Remise en cause de la liberté d’association, astreintes judiciaires, huissiers devant les piquets de grève, arrestations administratives, écoutes téléphoniques… Les mouvements sociaux, particulièrement les syndicats, sont de plus en plus confrontés à la répression policière et judiciaire.
Décrits comme « déviants », « irresponsables » voire « criminels », ces mouvements sociaux sont également victimes d’une stigmatisation médiatique, résultat de 30 ans de « rouleau compresseur » libéral.

Les coopératives et les transmissions d'entreprise: quelles articulations ?

D’ici 2020, on estime qu’environ un tiers des PME wallonnes sera confronté à un problème de transmission. Faute de repreneur préparé ou identifié à temps, ce sont des milliers d’entreprises et d’emplois qui risquent de disparaître.

Evaluations individuelles, contrats temporaires, sous-traitance, restructurations permanentes, exigences de productivité et de flexibilité, mise en compétition des salariés… L’organisation actuelle du travail peut revêtir une forme de violence sociale. Cette dernière est à l’origine d’un profond mal-être au travail qui devient un lieu de précarisation sociale et de fragilisation. Une situation de plus en plus intenable physiquement et mentalement mais souvent invisible.

La société libérale dans laquelle nous vivons continue d’appliquer un modèle patriarcal qui ne cesse de renforcer les discriminations. Des discriminations de classe mais aussi de genre. Les femmes sont encore trop souvent mises à l’écart au profit des hommes, contrairement aux idées véhiculées par la pensée unique. Un discours efficace puisque, aujourd’hui, de nombreuses femmes « rejettent » le féminisme, connoté négativement et considéré comme un combat désuet et inutile.

Il y a quelques jours, lors de son discours sur l’état de l’Union, Barack Obama a mentionné sa volonté de créer la « plus grande zone de libre-échange » au monde entre les Etats-Unis et l’Union européenne. Dans une belle unanimité, les médias ont répercuté cette annonce en partageant l’enthousiasme officiel : si les « barrières non tarifaires » au commerce tombent, l’expansion des affaires  serait tout bénéfice pour les entreprises et les consommateurs, tout en protégeant nos industries face à leurs concurrents étrangers.

Aujourd’hui, les nouvelles formes d’organisation du travail pèsent de tout leurs poids : évaluations individuelles, contrats temporaires, sous-traitance, restructuration permanente, exigences de productivité et de flexibilité, mises en compétition des salariés… Travailler est devenu, pour beaucoup, synonyme de mal-être au travail voire de précarité. Une situation de plus en plus intenable physiquement et mentalement.