Deliveroo, Uber, Airbnb… Les sociétés de plateforme ont fait une entrée fulgurante dans notre quotidien mais, derrière une image moderne et alternative, la réalité pour les travailleurs et travailleuses de l’économie de plateforme est bien moins enviable.

Se révolter. Dénoncer les injustices. Se battre pour l’égalité. Balancer le harcèlement. Eduquer contre le sexisme. Exiger l’égalité salariale. Lutter contre les violences. Refuser la domination…

Vouloir que la société change pour que chacune et chacun aient les mêmes droits.

Un temps pour débattre : de 9h30 à 12h00

L’actuel gouvernement fédéral persiste et signe : multiplication des mesures destinées à limiter drastiquement l’immigration ; criminalisation des sans papiers et de celles et ceux qui leur viennent en aide…

Face à ces décisions politiques qui n’ont pour effet qu’accentuer le rejet de l’autre, des mouvements citoyens se dressent contre cette vision anxiogène de « l’autre » et la discrimination qu’elle engendre.

Face à aux méthodes de management brutales, face à la dégradation des conditions de travail et de vie de nombreux travailleurs, comment construire des résistances collectives ?

Alors que le monde du travail est confronté à une offensive sans précédent, il s’agit de se nourrir des pratiques que des salariés construisent collectivement pour faire face à l’arbitraire dont ils sont l’objet. Car les nouvelles formes d’organisation du travail n’arrivent pas à empêcher de nouvelles mobilisations. Même si elles s’avèrent difficiles à construire, elles sont riches d’enseignements.

Arrestations dans les transports publics, rafles au parc Maximilien, volonté de réduire l’aide médicale d’urgence, projet de loi sur les visites domiciliaires… Ces dernières semaines, le gouvernement fédéral multiplie les décisions idéologiques à l’encontre des migrants plutôt que d’organiser un accueil digne pour ces hommes, ces femmes et ces enfants en transit…

Un temps pour débattre : de 9h30 à 12h00

Flexibilité, partenariat, responsabilisation,… autant de termes qui sont désormais détournés de leur sens initial pour servir les idéologies dominantes.

La perte de contrôle sur les mots préfigure souvent l’échec des idées progressistes, à qui le néo-libéralisme vole jusqu’aux slogans.

Il demeure pourtant essentiel d’analyser et de combattre cette instrumentalisation malsaine qui s’insinue chaque jour davantage dans nos esprits.

Pour en parler avec vous :