Face aux enjeux écologiques auxquels nous devons faire face, trois attitudes sont possibles :
- Le business as usual visant à adopter de petites mesures correctrices, des éco-gestes, et à miser sur les progrès techniques ou, pire, à se réfugier dans le déni face aux catastrophes naturelles qui se multiplient.
- L’éco-anxiété, soit une prise de conscience réelles des risques environnementaux qui s’accompagnent de sentiments de désespoir, d’impuissance et de culpabilité conduisant à la résignation et au repli sur soi.
- L’engagement pour la transition écologique et sociale en opérant un véritable changement sociétal.
Les auteurs de l’ouvrage « Reliance. Manuel de transition intérieure » décodent les ressorts de cette troisième voie qui passe par un changement de paradigme individuel et collectif, basé notamment sur la reconnexion à la nature, l’attention au bien commun et l’engagement en faveur de projets démocratiques et sociétaux porteurs de sens.
A titre d’illustration, le développement d’initiatives, en co-construction avec la population et les acteurs loacux, visent la résilience des territoires et sont potentiellement créatrice d’une dynamique nouvelle et d’emplois porteurs de sens.
C’est ainsi qu’un outil, HOMEOS, a été développé par l’institut Eco-Conseil, Energie Commune et Espace Environnement. Il propose une méthodologie visant à prendre en compte les 11 besoins d’un territoire résilient.
Pour en parler avec nous :
- Tylie GROSJEAN, co-autrice, avec Michel Maxime Egger et Elie Wattelet, de l’ouvrage « Reliance. Manuel de transition intérieure » (Ed. Actes Sud - Coll. Domaine du possible).
- Marie-Céline GODIN, facilitatrice en économie circulaire, coordinatrice formation et responsable du projet « Territoires résilients » à l’Institut Eco-Conseil. (sous réserve)