Dans chaque conflit, de l'Ukraine à la Gaza, en passant par le Kivu, le Yémen ou encore la Syrie…, les femmes paient un lourd tribut. Elles subissent des violences spécifiques, dont le viol utilisé comme véritable arme de guerre, et voient leur accès aux soins médicaux et à l'hygiène drastiquement réduit. Ces violences de genre semblent être une composante tristement habituelle des guerres, tant et si bien qu'on en oublierait l'aspect sexospécifique de ces violences genrées.
Les femmes sont souvent présentées, aux côtés des enfants, comme les premières victimes « passives » des conflits actuels. Mais elles jouent pourtant un rôle clef dans la survie de la communauté, et prennent également les armes, même si cette participation armée reste souvent moins visibilisée. Bref elles assument de nombreux rôles tout en payant le prix fort.
Les conséquences et enjeux des guerres pour les femmes sont nombreux et souvent méconnus, particulièrement pour les conflits éloignés. L'actualité vient nous le rappeler de manière brutale même si ces situations persistent dans de nombreuses régions du globe, parfois depuis des décennies.
Comment les femmes survivent-elles en première ligne des conflits armés ? Quels rôles jouent-elles dans la résistance et la survie de leurs communautés en temps de guerre ? Quels sont les défis spécifiques qu'elles affrontent, et comment pouvons-nous, en tant que militantes et militants, les soutenir efficacement ?
A l’occasion de ce nouveau rendez-vous des Etats généraux féministes proposés par le CEPAG et le Bureau wallon des Femmes, nous échangerons et débattrons de ces nombreuses questions avec nos intervenantes : la journaliste Colette BRAECKMAN et Marianne BLUME pour l’Association belgo-palestinienne.
