La crise sanitaire liée au COVID, mais également les différents scandales relayés par la presse, ont mis en lumière la situation dramatique vécue dans certaines maisons de repos. Tant les résidentes et les résidents que le personnel sont les victimes d’un système qui dysfonctionne et semble de moins en moins adapté aux besoins de nos aînés.
En effet, pour un nombre croissant de résidentes et résidents, la maison de repos n’est plus un lieu de vie où tout est mis en place pour répondre à leurs besoins mais plutôt un lieu qui ne laisse plus de place à une existence décente. Certaines et certains se sentent envoyés dans un mouroir…
Quant aux travailleuses et travailleurs du secteur, la vocation et la conscience professionnelle - indispensables pour s’occuper de nos aînés - ont laissé la place à un mal-être durable et généralisé. Leur quotidien est désormais soumis aux techniques de management et à la marchandisation qui déshumanisent leur boulot et sont synonyme de mauvaises conditions de travail.
Sans oublier, l’augmentation de l’âgisme, à savoir des stéréotypes à l’encontre des personnes âgées, qui joue aussi un rôle néfaste dans le regard que notre société porte à nos aînés et dans la manière de les traiter.
A l’occasion de cette journée de colloque, et au départ de nombreux témoignages, le CEPAG et la Commission Wallonne des Pensionnés et Prépensionnés de la FGTB vous proposent d’échanger et de débattre sur le modèle de maison de repos nécessaire pour une meilleure prise en compte de nos aînés et pour de meilleures conditions de travail pour le personnel.
Programme complet à télécharger ci-dessous
