Ils s’appellent Andrew Tate, Papacito, le Raptor. Ils sont influenceurs ou coachs en séduction. Ils sévissent sur la toile et ont des milliers d’abonnés.
De vidéos en publications, ils se vantent d’être antiféministes, se gargarisent de propos sexistes et ne cachent pas leur mépris, voire leur haine des femmes. L’apologie de la domination masculine est leur fonds de commerce… Derrière cette « manosphère » multiforme, ce sont les rapports de domination qui sont mis en exergue.
Ces discours virilistes constituent un véritable phénomène partout dans le monde. Alliés d’un projet de société réactionnaire aux relents d’extrême droite, c’est sur les réseaux sociaux, et donc auprès des jeunes, que les masculinistes répandent leurs idées et constituent désormais un phénomène d’ampleur de plus en plus inquiétant.
Le CEPAG et le Bureau des femmes de la FGTB wallonne vous invitent aux prochains États généraux féministes pour débattre de ce phénomène inquiétant, de faire le lien avec le système capitaliste et de réfléchir collectivement à la manière de lutter contre les « mascus ». Pour échanger avec nous, nous avons le plaisir de recevoir :
- Florence HAINAUT, journaliste & réalisatrice, spécialisée dans les questions de cyber-violence
- Renaud MAES, Docteur en sciences politiques et sociales, rédacteur en chef de la Revue Nouvelle