Organisée à l’initiative des Étudiants de Gauche Actifs/Actief Linkse Studenten, une manifestation contre la venue de la présidente du Front National au Parlement flamand a rassemblé prés de 300 personnes, le 15 septembre dernier.
Marine Le Pen a répondu à l'invitation du Vlaams Belang et était à Bruxelles pour participer, dans le smurs du Parlement flamand, à un colloque intitulé « Placer des frontières, maintenant ! ».
Le parti d’extrême droite flamand voulant appuyer ses revendications ancestrales sur l’arrêt de l’immigration et sur la séparation de la Flandre à la Belgique et à l’Europe pour enfin voler de ses propres ailes… Vers où ? On ne le dit pas, mais apparemment ils iront loin... Enfin ils y croient fort.
Les manifestants quant à eux s'étaient rassemblés Place Surlet de Chokier, à deux pas du Parlement Flamand, pour dénoncer la venue des personnes indésirables et la manipulation des partis d’extrême droite : « Ils utilisent les réfugiés comme si la crise économique était leur faute, alors que les échecs économiques, dont nous payons les effets, sont engendrés par le capitalisme lui-même ! »
La rengaine est en effet bien connue et malheureusement elle se répète encore et encore : diviser pour mieux régner. Diviser les travailleurs d’un pays contre ceux des pays voisins, créer de la compétition entre salariés, mettre en place le dumping social, appauvrir les aides collectives pour mettre les travailleurs en tension...
Cette division entre les travailleurs de tous pays n’enrichit qu’une seule cause : celle des capitalistes, des patrons possédants les outils de production et les actionnaires qui spéculent en bourse sur nos emplois et nos lieux de travail.
Finalement le vrai combat ne se trouve-t-il pas dans la lutte des classes? Avec comme fond sonore, une rengaine bien connue de stravailleuses et des travailleurs que nous devrions entonner plus souvent : "C'est la lutte finale..."