7h du matin, il pleut.
Dans l’habitacle de ma voiture, la pollution s’insinue pernicieusement.
Entre deux publicités débilitantes, l’info peine à s’immiscer.
« Une personne, bloquée par des piquets de grève arrive en retard à l’hôpital. Elle décède peu après…. »
« La responsabilité des syndicats engagée... »
« Syrie, frappes aériennes russes sur un hôpital, des dizaines de morts… »
Il faudra bien vérifier si les récentes actions syndicales n’ont pas influencé les pilotes de Poutine. Sait-on jamais…
« Sommet sur le climat : l’urgence est là ».
Normal, avec toutes ces palettes et ces pneus brûlés en manif… le CO2 augmente. C’est logique.
Les files s’étirent paresseusement sur l’autoroute. Si un médecin reste bloqué, sûr qu’il attaquera le MET et la Région wallonne pour ces travaux intempestifs. C’est de bonne guerre.
« Augmentation des cas de burn out et de suicides dus au stress ».
Bizarrement, personne ne parle d’attaquer qui que ce soit…
L’embouteillage se résorbe, je vais me faire enguirlander pour mon retard au boulot.