Dans la partie francophone de Belgique, la formation en alternance est principalement organisée dans les (très) petites entreprises, dont une grande proportion d’indépendants. Le taux de chômage est élevé. Dans ce contexte, nous savons que la règle suivante joue : un haut niveau de chômage engendre une augmentation du niveau de compétences que les employeurs cherchent. Et cela principalement pour deux raisons :

  1. il y a davantage de travailleurs qualifiés sans travail ;
  2. les employeurs veulent diminuer les risques d’embauche.

Ce deuxième élément est à la fois une barrière et une opportunité dans l’implantation d’un RFC. Une barrière car les employeurs qui engagent des apprentis pourraient ne pas apprécier voir ces jeunes faire des apprentissages dans un autre entreprise… qui pourrait les engager. Et une opportunité, car pour la deuxième entreprise, les jeunes arrivent conscients de ce que travailler signifie. Les apprentis qui retournent ensuite dans la première entreprise y apportent aussi de nouvelles compétences.

En Italie, un réforme nationale ambitieuse de la formation en alternance a été initiée en 2015. L’enjeu premier est de créer des partenariats entre opérateurs d’EFP et le monde des affaires, afin d’inspirer des changements positifs d’attitudes entrepreneuriales, d’amener les employeurs à tenter la formation en entreprise. Le caractère innovant des RFC pourrait ouvrir la voie pour tester ces changements concrètement. Si les interlocuteurs sociaux s’en saisissent dans la foulée des politiques de formation professionnelle et d’éducation générale, tous les acteurs impliqués pourraient avoir un rôle clé et pivot porteur des changements structurels à long terme.

Dans la partie francophone de Belgique, la formation en alternance est principalement organisée dans les (très) petites entreprises, dont une grande proportion d’indépendants. Le taux de chômage est élevé. Dans ce contexte, nous savons que la règle suivante joue : un haut niveau de chômage engendre une augmentation du niveau de compétences que les employeurs cherchent. Et cela principalement pour deux raisons :

  1.  il y a davantage de travailleurs qualifiés sans travail ;
  2. les employeurs veulent diminuer les risques d’embauche.

Ce deuxième élément est à la fois une barrière et une opportunité dans l’implantation d’un RFC. Une barrière car les employeurs qui engagent des apprentis pourraient ne pas apprécier voir ces jeunes faire des apprentissages dans un autre entreprise… qui pourrait les engager. Et une opportunité, car pour la deuxième entreprise, les jeunes arrivent conscients de ce que travailler signifie. Les apprentis qui retournent ensuite dans la première entreprise y apportent aussi de nouvelles compétences.

En Italie, un réforme nationale ambitieuse de la formation en alternance a été initiée en 2015. L’enjeu premier est de créer des partenariats entre opérateurs d’EFP et le monde des affaires, afin d’inspirer des changements positifs d’attitudes entrepreneuriales, d’amener les employeurs à tenter la formation en entreprise. Le caractère innovant des RFC pourrait ouvrir la voie pour tester ces changements concrètement. Si les interlocuteurs sociaux s’en saisissent dans la foulée des politiques de formation professionnelle et d’éducation générale, tous les acteurs impliqués pourraient avoir un rôle clé et pivot porteur des changements structurels à long terme.