Date de publication: 
01/09/2006

La notion « Pièges à l’emploi » est véhiculée comme si c’était une évidence, comme si le concept était largement accepté. Nous avons voulu regarder les choses d’un peu plus près.

Pour ce faire, le CEPAG a réalisé une étude en liaison avec la Commission wallonne des Travailleurs sans emploi.

Dans cette publication, nous présentons une synthèse de l’étude du CEPAG qui s’intitule « Des discours sur la compétitivité des entreprises… aux effets pervers sur les revenus des gens. Ce sont les emplois qui manquent ! Pas la volonté de travailler… ».

L’étude vise à analyser et à démystifier le concept des pièges financiers à l’emploi.

Pour la réaliser, le CEPAG s’est appuyé à la fois sur des données officielles, sur d’autres études et sur des expériences concrètes de recherche d’emploi.

Notre point de départ : l’étude des CPAS de 2005, les mesures gouvernementales en faveurs des bas salaires pour lutter contre les pièges à l’emploi, les montants des allocations de chômage selon les différentes catégories de chômeurs et le salaire mensuel minimum interprofessionnel garanti (SMMIG).

Des éléments tels que le manque d’emplois, les difficultés dans la recherche d’emploi, les conditions de travail, les conditions de rémunération, les problèmes de mobilité, la précarisation des conditions de travail, etc., ont été intégrées dans la réflexion.

Cela nous a permis d’élargir la notion de « Piège à l’emploi » en ne la réduisant pas à la seule dimension entre le salaire net et les allocations de chômage.

Cela nous a amenés à relativiser et à démonter des idées reçues. Les conclusions en fin d’étude débouchent sur un concept bien différent : celui de

Pièges au chômage et à la précarité !

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