Date de publication: 
14/10/2017
Auteur: 
Isabelle Michel

Le salaire, coeur de la richesse socioéconomique et moteur de l’économie

Tout travail mérite salaire. Cette petite expression signe un des grands acquis sociaux émancipateurs de notre histoire, notre petite histoire tout comme la grande histoire sociale.

Notre petite histoire, de l’école à l’emploi, en passant peut-être par les cases chômage et, souhaitons-le, en flânant beaucoup sur la case pension. Et la grande, celle qui nous porte en même temps que nous participons à la forger, celle de notre relation de travail.

Nous pouvons dire beaucoup de choses de notre travail, mais pas autant de notre salaire. Si, ces choses salariales sont fort sujettes à critiques ; elles sont, hélas, peu sujettes à un vrai débat. D’où
cette brochure.

Tout au long de ces pages, une petite voix caustique va s’exprimer, celle d’un bourdon. Bzz.

Savez-vous que selon les « lois universelles » de l’aérodynamique, le bourdon ne vole pas. Vrai ?

Vrai. Non que le bourdon ne vole pas, mais que certains auteurs des « lois universelles » de l’aérodynamique l’ont affirmé.

Et si les « lois économiques et financières » qui causent de salaire étaient à l’image de ces « lois de l’aérodynamique », une vision très particulière des choses de la vie économique ?

Ça vous dirait de jouer au bourdon et de regarder ces choses simplement afin d’enrichir votre propre vision ? Gageons que oui, car c’est l’ambition de ces pages, vous aider à vous réapproprier
votre pensée, à partir de votre quotidien. Bzz

Cette brochure est progressive et construite selon la structure suivante : chaque double page tient lieu de « planche » et chaque planche développe une idée principale.

D’emblée une question centrale est lancée : le salaire est-il un coût ? N’est-ce pas en ces termes qu’il est le plus souvent évoqué ? Le travail coûte à l’employeur… C’est la case n° 1 de notre
flânerie de bourdon, dans une économie capitaliste.

L’écriture est à l’image du vol de bourdon : slaloms, lignes droites, loopings, repasses, vol stationnaire… Ce n’est pas un roman, ménagez-vous des pauses. Certains sujets nécessitent
diverses déclinaisons et des redites(-le moi encore).

Le « bourdon ne vole pas » nous a semblé une manière humoristique de critiquer cette « unique manière de penser ». Cette panacée des penseurs en économie qui n’ont pourtant pas vu venir la
grande grippe boursière de 2008 et qui s’assoient sans scrupule aucun sur l’empirisme. C’est que le bourdon vole, vous en conviendrez.

Bon envol !