Outil pédagogique : la transférabilité

Date de publication: 
31/08/2015
Auteur: 
Laurent D'Altoe
Nombre de signes: 
14698

Si la formation a bien comme objectif l’apport et la confrontation d’informations, il va de soi que le savoir pour le savoir n’est pas porteur de grande émancipation collective.

Il doit se confronter aux diverses réalités et s’adapter à de multiples contextes.

C’est ce que nous appellerons la transférabilité, c’est-à-dire ce passage du « savoir brut » à de nombreuses variabilités liées aux réalités privées, professionnelles, culturelles, citoyennes, politiques…

La transférabilité est par essence le passage du savoir en laboratoire, le champ restreint de la formation aux savoirs en logiques collectives soit le champ du quotidien, des rapports sociaux, professionnels et culturels…

Par la transférabilité, l’action de l’apprentissage se projette dans le vécu des participants. Les savoirs glissent du concept de la théorie vers le concept de l’agir.

L’appropriation de nouvelles compétences repose sur la complexité des situations sur lesquelles viennent se confronter les savoirs. Plus la complexité sera riche et parlante pour le formé, plus la  capacité de celui-ci à transférer ses nouveaux savoirs et savoir-être sera  opérationnelle.

Réfléchir aux  passerelles qui permettront de démultiplier les effets en situation réelle est donc essentiel.

Europe, poussons dans le bon sens ! Ensemble, agissons pour l'Europe que nous voulons.

Date de publication: 
05/04/2014

Cette brochure est l'un des outils développés dans le cadre de la campagne 2014 du CEPAG :

" Europe, poussons dans le bon sens ! "

L’Europe…

On l’aime ou on la déteste…  On la trouve belle ou moche… Proche ou inaccessible…

Mais la connaît-on vraiment ?

Une chose est sûre : l’Union européenne gouverne notre quotidien. Depuis sa fondation dans les années 1950, elle s’est élargie à de nombreux pays (28 actuellement) et a gagné de multiples compétences.

Au point d’influencer tous les aspects de notre existence : comment nous gagnons notre vie, ce que nous achetons, ce que nous mangeons, ce que peuvent ou non faire les gouvernements nationaux, comment se dessine l’avenir de nos enfants…

Il est donc important de comprendre l’impact des décisions européennes sur notre quotidien.

Pour vous y aider, dans le cadre de la campagne lancée par le CEPAG, nous vous proposons quatre tests. Ludiques et accessibles, ils abordent quatre dimensions importantes de l’Europe :  

  • L’Europe… et la manière de gagner ma vie ;
  • L’Europe… entre démocratie et sécurité ;
  • L’Europe… et mon environnement ;
  • L’Europe… et nos relations aux Etats-Unis.

Au terme de ces  tests, vous connaîtrez votre « profil » européen et saurez si l’Europe répond, ou non, à vos attentes, si elle est proche ou éloignée de votre réalité.

Il sera alors temps de voir comment la pousser dans le bon sens pour la rapprocher davantage de ce qui vous paraît important.

Outil pégagogique : "La Belgique et la Réforme de l'Etat : guide de survie"

Date de publication: 
21/03/2014
Auteur: 
Laurent D'Altoe
Nombre de signes: 
27348

« Ah non ! Pas encore la Sixième Réforme de l’Etat ! Y’en a marre ! » Voilà un point de vue largement partagé par le citoyen. Mais comment pourrait-on lui en vouloir ?

Entre juin 2010, date des dernières élections fédérales et l’été 2013, date de la sortie de la nouvelle Loi de Financement (pas de panique, on va vous expliquer de quoi il s’agit !), il n’y a pas eu un jour sans que les médias nous abreuvent de tel ou tel « transfert de compétences » ou autre « autonomie fiscale »… Sans compter le grand retour de personnalités religieuses, plus ou moins oubliées, telles que Saint Quentin ou encore Sainte Emilie.

Par un curieux raccourci médiatique et politique, peu ou pas d’explications compréhensibles furent données quant aux différentes étapes d’un processus de décentralisation qui fut institutionnellement enclenché il y a plus de 40 ans (ça aussi, on va vous en parler).

Il ne faut pas être grand constitutionnaliste pour comprendre qu’une Sixième Réforme en a nécessité cinq autres auparavant. Ces dernières également ne furent pas ou peu explicitées. Or, derrière une complexité réelle, des enjeux relativement lisibles sont à l’oeuvre. Les comprendre permet alors de ne plus considérer les grands changements institutionnels comme des évènements hors de la réalité mais bien comme des facteurs déterminants de notre quotidien. Allocations familiales, marché de l’emploi, soins de santé… touchent tout le monde.

Donc, la Sixième Réforme de l’Etat, vous n’y échapperez pas !

Cet outil pédagogique est un support aux travailleuses et travailleurs qui suivent la formation « 6ème Réforme de l’Etat » du CEPAG.

Justice fiscale = justice sociale!

Date de publication: 
01/12/2010

L’impôt et la fiscalité comptent parmi les débats les plus vifs et les mesures les plus critiquées.

Pourtant, quelles que soient les opinions sur le sujet, il apparaît que, très souvent, l’impôt est méconnu : ses raisons d’être, ses mécanismes, son calcul, son utilité… et surtout, ses enjeux pour la société dans laquelle nous vivons.

Et oui, toutes et tous, nous payons des impôts et pourtant nous ignorons souvent à quoi ils servent.

Pour pouvoir critiquer, il faut d’abord connaître, cette brochure tente de répondre aux critiques les plus répandues. Celles-ci ont été relevées à l’occasion de formations sur la fiscalité données depuis plusieurs années auprès d’un public de salariés (secteur privé). Ces formations d’un jour sur le sens de l’impôt commencent toujours par un tour de table. Chaque participant est invité à dire ce qu’il sait de l’impôt, ce qu’il en entend dire, à poser des questions et à partager son opinion.

Ces propos de tour de table, les voici, avec les mêmes mots… Les « plus anciens » des participants s’y reconnaîtront peut-être. Votre opinion a-t-elle changé depuis ? À d’autres, nous ôterons peut-être les mots de la bouche… Tant mieux.

Voici des tentatives de réponses, des faits. Voici quelques chiffres, il en faut bien, puisque nous parlons d’argent. Voici aussi des points de vue afin d’alimenter la critique de manière constructive et fondée. Car critiquer sans savoir, n’est-ce pas seulement râler ?

L'extrême droite

Date de publication: 
01/05/2008

L’extrême droite fait peur. Ses militants affichent sans vergogne des idées de haine, d’exclusion et méprisent ceux et celles qui veulent lui apporter la contradiction. La pensée d’extrême droite est une pensée unique qui ne tolère qu’une population soumise et fidèle à ses imprécations.

Le modèle qu’elle véhicule est profondément antidémocratique. Il prend pour cible privilégiée les forces progressistes, dont le mouvement syndical. Ce dernier s’est construit comme contre-pouvoir afin d’imposer des droits politiques, sociaux et économiques pour le monde du travail alors que les classes dominantes niaient la condition des travailleurs. L’extrême droite y voit une des sources du mal. Elle ne voit le salut qu’au travers d’une communauté nationale entièrement dévouée à la gloire d’une patrie incarnée par un Etat fort et par son chef.

Parce que l’extrême droite prend pour cibles les mouvements sociaux et singulièrement les organisations syndicales, parce qu’elle provoque l’adhésion dans des couches sociales qui ont tout à perdre de sa présence, la lutte contre l’extrême droite est plus que jamais d’actualité.

Aujourd’hui, l’extrême droite séduit des secteurs importants de la société. Elle a conquis une place durable dans le paysage politique belge et international. Sa sphère d’influence ne se limite pas à ses seuls électeurs et militants mais gagne d’importants secteurs de la société.

Fondamentalement, l’extrême droite est liée organiquement à certaines contradictions et crises propres aux sociétés capitalistes. Du moins, ces tensions sociales réactivent ou rendent fonctionnels les éléments archaïques véhiculés par l’extrême droite.

Ce travail tente modestement de contribuer au combat contre l’extrême droite. Car, afin de contrer ce courant social et politique, il est déterminant de pouvoir comprendre :

  • La pensée d'extrême droite dont le rayonnement dépasse sa seule sphère « militante ». Ses idées s’étendent dans des secteurs très larges de la société (sur la question de l’immigration et des demandeurs d’asile, par exemple). Elles lui permettent de disqualifier les modes de pensée et d’action des mouvements sociaux.
  • La politique d'extrême droite qui s'oppose et tente de détruire toute pensée progressistes
  • Les raisons du succès qu'elle rencontre et de l'adhésion qu'elle emporte dans de larges secteurs de la société.

Ce travail aborde successivement ces trois questions et interroge, à partir de cette analyse renouvelée de la pensée de l’extrême droite, les modes d’action pour lutter contre elle.

Le cauchemar américain

Date de publication: 
01/01/2008

Depuis 30 ans, les travailleurs et leurs organisations syndicales ont subi les feux nourris d’une entreprise de disqualification  de la part des médias, du monde patronal, du monde universitaire dans sa grande majorité et d’une grande partie du monde politique. Devant cette coalition des dominants, le syndicat reste un des seuls lieux de rassemblement et de défense possible des travailleurs . Dans un contexte où les conquêtes sociales subissent les attaques répétées d’une offensive néolibérale initiée il y a 30 ans, le rapport de force  que peuvent imposer les organisations syndicales est décisif.

Les politiques mises en oeuvre en Belgique et en Europe puisent pour une bonne part leurs inspirations chez les idéologues conservateurs américains. C’est pourquoi analyser la situation sociale des Etats-Unis et son évolution permet précisément d’appréhender :

  • Les fondements des politiques développées aujourd'hui dans notre pays et les moyens choisis, notamment médiatiques, pour les légitimer. Car les politiques sociales adoptées actuellement se basent sur des projets répressifs conçus et mis en oeuvre aux USA. Elles sanctionnent les allocataires sociaux ou les travailleurs victimes d’une restructuration et transforment les problèmes sociaux en questions de responsabilité individuelle.
  • Le visage du projet de politique des droites de plus en plus décomplexées qui gouvernent dans de nombreux pays et qui dirigent les grandes organisations internationales (OMC, OCDE, FMI…).
  • Les conséquences possibles d'une dégradation du rapport de force qui diminuerait la capacité d’intervention des organisations syndicales. En effet, aux USA, les syndicats sont marginaux au sein de la société. Ils ne représentent qu’une MINORITE  de travailleurs et ont une capacité d’intervention extrêmement faible. Ce qui a rendu plus aisée l’offensive ultralibérale lui permettant davantage d’imposer son projet politique.

Les 3 piliers de la marchandisation des pensions

Date de publication: 
01/11/2007

En 1994, la Banque mondiale énonce pour la première fois une théorie des pensions fondée sur trois piliers.

Reprise par l’OCDE et l’Union européenne, elle est construite à partir du présupposé que le vieillissement de la population rendra impossible le financement, au sein de la sécurité sociale, des régimes légaux de pension basés sur le principe de la répartition.

La démonstration est simple : les pensions des pensionnés d’aujourd’hui sont financées avec l’argent provenant des cotisations sociales que les travailleurs actifs versent à la sécurité sociale. Or, en raison notamment du « papy boom », il y a de moins en moins de travailleurs en âge de travailler et de plus en plus de pensionnés. Cette évolution démographique, qui s’accentue, menacerait la viabilité financière des régimes légaux de pension.

Face à ce constat, la théorie des 3 piliers de pension met en avant la nécessité pour les travailleurs de compléter la pension légale par une pension complémentaire constituée à titre privé au cours de la vie active dans des systèmes de capitalisation (Fonds de pension, assurances de groupe, épargnes individuelles et assurances-vie).

Cette approche relève d’une vision idéologique d’autant plus dangereuse qu’elle procède d’une grande cohérence interne. Elle s’appuie sur une conception du vieillissement de la population systématiquement présenté comme une catastrophe économique alors qu’il est d’abord le fruit d’une amélioration générale des conditions de vie et de travail pour laquelle les travailleurs se sont battus.

Techniques de réunion

Date de publication: 
01/10/2007

Dans la vie syndicale et associative, conduire des réunions est affaire fréquente. Amener les groupes, quelles qu’en soient leurs composantes (groupe femmes, mixte, travailleurs sans emploi, immigrés, militants, délégués), à travailler collectivement, se mettre d'accord, prendre des décisions, résoudre des conflits, susciter et entretenir la participation est essentiel mais pas toujours évident.

Ces différentes fonctions relèvent de l'animation de groupe et permettent de mener une réunion dans de bonnes conditions. Cette brochure présentera différents éléments pour organiser vos réunions et vous permettre d’atteindre vos objectifs avec efficacité.

Les techniques et conseils proposés constituent une batterie d’informations utiles à connaître comme animateurs mais ne constituent pas un listing obligatoire.

Cette brochure ne reprend pas toutes les techniques d’animation, elle balise seulement les dispositifs minima nécessaires au bon déroulement des réunions.

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