Date de publication: 
29/11/2019
Auteur: 
Selena Carbonero-Fernandez
Nombre de signes: 
16599

En 1999, l'Assemblée générale de l’ONU a proclamé le 25 novembre : « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes ». Une journée importante pour les féministes et les organisations qui les soutiennent car elle est l’occasion de rappeler qu’aujourd’hui encore, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Ces violences sont la conséquence directe d’un système patriarcal encore fortement ancré dans l’ensemble de la société.

En effet, les inégalités entre les sexes persistent dans le monde entier, empêchant les femmes et les filles d'exercer leurs droits fondamentaux et compromettant leur vie ainsi que leur avenir.

En outre, la violence à l’égard des femmes est multiforme. Il ne s’agit pas de la « somme de malheureuses histoires individuelles », mais bien d’un fait social traduisant un rapport de domination.

Les différents types de violence, mais aussi le harcèlement sexuel, se retrouvent dans la sphère privée – on parle de violence domestique – mais aussi  dans l’espace public et au travail.