Le mouvement climatique interpelle régulièrement les organisations syndicales face aux enjeux de civilisation posés par les changements climatiques et la perte de biodiversité à l’échelle de la planète.
L’évaluation devient une pratique et une expérience caractéristique de notre vie sociale. Il est d’autant plus urgent d’en interroger les enjeux politiques. Le système de notation des habitants testés dans plusieurs municipalités chinoises est révélateur du potentiel totalitaire de la culture de l’évaluation promue par nombre de pouvoirs politiques, économiques, sociaux et culturels.
Fin octobre 2018, à Kinshasa, nous avons rencontré Isabelle Kapinga, déléguée de la plateforme syndicale congolaise Union Fait la Force (UFF) et vice-présidente en charge de l’Education de la Confédération démocratique du Travail (CDT).
Cette femme de caractère ne mâche pas ses mots quand il s’agit de dresser l’état des lieux des conditions de travail en République démocratique du Congo (RDC). Elle nous livre ici quelques réflexions sur la difficulté du travail syndical dans cette région, sur fond de difficultés politiques récurrentes.
Notre système économique s’est développé au cours des siècles sur un mode patriarcal, afin de favoriser un groupe de la population au détriment du reste du monde : les femmes, les populations du Sud et la nature.
Les évolutions récentes n’ont pas permis de renverser ce modèle et de sortir d’un regard anthropocentrique, majoritairement masculin, sur le monde, malgré le fait que les femmes représentent 51% de la population.
Les réponses technologiques actuelles au défi climatique renforcent l’impression erronée du contrôle de la nature et d’un pouvoir croissant de l’espèce humaine sur celle-ci. Elles creusent la distance affective et affaiblissent le lien de l’humanité avec la nature.
Bien qu’elle soit inscrite depuis près de 40 ans dans de nombreuses constitutions et autres textes fondamentaux ou législatifs, comme la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, l’égalité salariale entre les hommes et les femmes reste une illusion. Notre pays aurait tout intérêt à combler cette lacune, pour des raisons éthiques mais aussi économiques.
Ces structures économiques ont connu leur heure de gloire dans les années 40 et 50, avant de subir un lent déclin. Aujourd’hui, elles ressuscitent, notamment suite aux crises successives qui remettent en cause le modèle capitaliste.
Cette analyse éclaire la question de savoir comment organiser une réglementation contraignante sur les impacts sociaux et environnementaux des activités des multinationales. La stratégie développée par les mouvements sociaux afin de faire pression sur l’élaboration du traité onusien sur le sujet sont observés. La position ambiguë de l’Union Européenne sont également regardés, ainsi que la manière dont les mouvements sociaux, soutenus par certains politiciens, tentent de mobiliser les avancées françaises en la matière pour amener une position progressiste au sein de l’Union européenne concernant le traité onusien. Sur base du traité, de la dynamique autour de l’élaboration du traité onusien, la problématique du contrôle des activités des multinationales est élargie à la convergence des luttes entre syndicats, ONG, associations, et consommateurs.
Cette analyse portera sur la violence interne au travail où les caractéristiques du harcèlement, le profil du harceleur et de la personne cible, l’impact du harcèlement moral sur la santé du travailleur, les recours possibles au sein de l’entreprise mais aussi à l’extérieur de celle-ci et le cadre juridique ainsi que les procédures mises en place par le législateur seront étudiés.
Les récentes tribulations autour des élections congolaises ont remis en lumière les difficultés de certains pays du continent africain à construire une certaine stabilité politique, économique et sociale.
Mais à y regarder d’un peu plus près, les causes de ces difficultés ne sont pas toujours à chercher dans des facteurs internes mais bien, à la fois, sur de lourds héritages du passé et sur des ingérences visant à exploiter les ressources naturelles au seul profit de puissances étrangères prédatrices.
En 2018, le CEPAG a fait des inégalités scolaires le sujet de sa campagne de sensibilisation.
Cette analyse, rédigée par Emmanuel Fayt, représentant du SETCa SEL (enseignement libre) complète les différentes réflexions menées sur le sujet.
